jeudi, février 23, 2006

Kandiandougou !


Kadiandougou est un village d'un millier d'habitants, à 7 km du goudron. J'y ai été chaque fois que j'étais de passage à Farakala depuis 1986. J'ai sympathisé avec Tinzanga, un secouriste, qui cherchait le Dieu de l'Evangile mais qui restait encore attaché à ses traditions ancestrales. Il est décédé il y a quelques années, en 2002 j'ai présenté mes condoléances à son père, devenu chef de village. A cette occasion, nous avons projeté le film "Jésus", sans que les gens se décident. Le vendredi 25 février 2005, nous sommes revenus saluer les habitants et nous avons été bien accueillis avec un bon repas offert par les autorités. La chorale de l'Eglise de Farakala est arrivée pendant que nous mangions et a commencé à chanter sur la grande espace dégagée non loin d'un énorme fromagier (un arbre !). Nous avions amené un générateur : ainsi nous disposions d'une lampe néon comme seul éclairage et d'un micro. La chorale a chanté pendant au moins une heure et demi, il y avait en ce moment bien 400 personnes autour de nous. Nous ne les voyions qu'à peine, car la nuit était tombée. Les autres habitants pouvaient tout entendre dans leurs cases. Pasteur Sophonie a remercié le village pour son accueil apprécié, m'a introduit comme le visiteur venu de très loin, au-delà du désert et de la mer. J'ai prêché sur la résurrection de la fille de Jaïrus par Jésus. Pasteur Ely, natif de Farakala, traduisait le message en Senoufo, la langue parlée dans la région. A la fin du message, pasteur Sophonie a invité tous les habitants à se tourner vers Jésus-Christ. Beaucoup de gens ont été touchés : 175 personnes, surtout des enfants et des jeunes, aussi pas mal de mamans et même deux vieux ont manifesté leur désir de recevoir le Sauveur dans leur coeur pour commencer une vie nouvelle. Sur la photo, vous voyez la chorale qui chante et qui danse en ronde, les villageois sur l'arrière plan. La photo est de mauvaise qualité : les tâches sont dues à la poussière. Mais quelle ambiance, surtout : quelle grâce ce soir-là. Rien que pour cette soirée, cela valait la peine de venir au Mali !

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