jeudi, février 23, 2006

Impressions d'arrivée


Il commencait à neiger quand j'ai quitté la Belgique. Plus : j'ai même entendu un coup de tonnerre quand je conduisais notre fille Christelle à l'école. Pour moi, un signe : Dieu veut parler ! Décollage de Paris, nous sommes passés au-dessus de la Sierra Nevada et de l'Atlas bien enneigés, puis atterissage à Bamako à 21 h 07. Toujours 31 ° C. Il faisait noir. Descendu sur le tarmac, j'ai marché une bonne centaine de mètres jusqu'au terminal. Aucun problème à la douane, et Caleb était là pour m'accueillir. De bonnes retrouvailles : je l'avais revue lors de l'inauguration de l'église de Zambilala en 2002, mais seulement quelques secondes parmi les centaines d'invités. Maintenant, nous avons eu le temps ensemble. A l'arrivée au "guest house", les pasteurs Ely et Pierre étaient déjà présents, ainsi qu'une famille hollandaise, question de ne pas oublier ma langue maternelle ! "Je suis chez moi", c'est ce que j'ai écrit dans mon journal. Enfin, il faut quand même s'habituer un peu : la chaleur dans la chambre, l'appel à la prière vers 4 h du matin, les moustiques autour du lit (j'ai pulvérisé, mais plusieurs ont survécu). Le lendemain, je me suis promené jusqu'au pont Roi Fahd tout proche : beaucoup de voitures et surtout des gens en mobylette, c'est très coloré ! Mais, il y a aussi la pollution de tous ses engins et des feux de bois pour faire la cuisine : un problème sérieux dans toutes les villes. Il y a dû travail à faire !

1 commentaire:

Emile Carp a dit…

Nostalgie, nostaligie, quelle fluidité de circulation ! Aujourd'hui, les embouteillages ont pris le relais : des milliers de voitures et des dizaines de milliers de motos passent le pont. La circulation a doublé tous les 5 ans : que deviendra Bamako vers 2020 ?